31.12.15

Presque 10 ans, après les premiers mots !


A l’aube de cette année 2016… Je m’interroge…

Puis je « range ma chambre » et change de décor pour mieux professionnaliser l’outil. Le blog devient un site internet pour tirer profit des nouvelles technologie et mettre un peu d’ordre dans les contenus, comme pour pouvoir dignement poursuivre le voyage commencé ensemble.



Allez-y lisez, réagissez, commentez…
Naviguons au fil des Zoom, de la Veille, des Portraits, des Coup de Cœur et d’autres Perspectives…

… Pour très longtemps j’espère.

30.5.14

Faces B#8 : un peu, beaucoup, à l'infini


FACES B #8 - Un peu, beaucoup, à l'infini - mai 2014

Photo de UNE réalisée par Anthony Rojo, avec Julia Geslin et Léon Julien Rabiat

Printemps / Eté, peut importe la temporalité : aujourd'hui, Faces B se vit à l'infini
 A vos marques, prêt, likez, partagez...
... Faites tourner plus que jamais !


"… Ah si seulement on pouvait vivre à l’infini, voilà qui me simplifierait la vie ?

… Pas si sûr !"

Portrait d'Anthony Rojo - mai 2014



On ne sait d’où il part, ni vraiment s’il s’arrête. Nous avons même du mal à comprendre qui il est. Pourtant, qu’il soit un ou plusieurs, l’infini ne me fait pas peur ! Il m’inspire une liberté, un nombre illimité de possibilités. Il me pousse souvent à me perdre dans les plis du temps ou même à partir loin devant : vers des espaces sensoriels propices aux espérances, aux rêves comme aux croyances ; vers des terrains singuliers peuplés de mots et de quelques pensées, où je vous convie d’ailleurs à venir me retrouver.






Pour partager avec nous l'esprit FACES B,

n'hésitez plus à venir nous retrouver sur FACE(S) BOOK.

Pour le comité de rédaction aussi,
à chacun son selfie !

Bonne lecture

30.11.13

"d'aventures à l'abri, on avance pour être heureux !"

- novembre au rythme des BO du dimanche soir - #11










  • à la recherche D'AVENTURES
Dimanche 03, tandis que cinq Bordelais promène Serge le Lama dans un tramway, moi je préfère ne pas m'arrêter : Bordeaux, Nice, Paris, en passant par l'Italie...
"D'aventure en aventure, de train en train, de port en port" , j'aime fuir ma ville pour regarder au loin, dehors.
Le lendemain, Serge Lama prend connaissance de l'information. Le chanteur expliquera s'être bien marré en découvrant l'histoire insolite de cinq jeunes alcoolisés allant chercher un lama dans un cirque pour le balader dans Bordeaux. Jusqu'à l'appelait Serge ? Le chanteur d'en plaisanter : "On ne pourra plus me dire que je n'ai pas un public jeune !"



  • 9 mois ferme... A L'ABRI
Dimanche 10, la sentence est tombée : "9 mois ferme" !
Loin d'être la peine perpétuelle, mais plutôt le pied dans la cellule où je me blottis pour écouter Camille... A l'abri, loin des yeux près du cœur, ici c'est du bonheur !


  • ON AVANCE et le monde ?
Dimanche 17, sur la route du Bassin d'Arcachon vient le temps des questions : "Est-ce ce petit pas  de danse que tu donnes au silence, qui fait que ce monde avance ?" Je ne sais pas mais je le fait !


  • POUR ÊTRE HEUREUX
Être heureux pendant 24h ? Oui oui, c’est possible grâce à Pharrell Williams. Son dernier coup d’éclat : un site compilant, sur 24h, plusieurs dizaines de personnes dansant, tour à tour, sur le son de « Happy ».  On retiendra que "Pharrell is genius. And he makes us happy". Cliquez-ici pour être heureux.


 #BOdudimanchesoir

31.10.13

"en retard pour la danse mais ensemble pour la culture"

- octobre au rythme des BO du dimanche soir - #10










  • EN RETARD... 
Dimanche 06, je n'étais pas au rendez-vous et vous où étiez-vous ? Il faut maintenant se plier au jeu des excuses et parfois l'inspiration vient à nous manquer. D'un coup, je convoque mes souvenirs d'ado (sur la bande FM des années 2004) et voilà que TRYO m'aide à trouver les mots : "Désolé pour hier soir" !
Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers. La tête dans l'cul, l'cul dans l'brouillard. Les gars désolé pour hier. Désolé pour hier soir d'avoir fini à l'envers. Promis demain j'arrête de boire, hier c'était la dernière... 

  • UNE DANSE VIVANTE
Dimanche 13, au Grand Théâtre de Bordeaux : "Ein Stück von Pina Bausch("une pièce de Pina"), où la force du mouvement nous pousse à ressentir une transe collective... Sur une musique de STRAVINSKI, on assiste au "Sacre du printemps" , nous voilà habités, résolument vivants !


  • (être) ENSEMBLE / (chanter) ENSEMBLE
Dimanche 20, j'en arrive à douter, mais devant une expérience "Just Wow", je reste également persuadé qu'ensemble on peut faire énormément. La leçon est plus que jamais valable en musique.




  • POUR LA CULTURE
Dimanche 27, c'est la fin de la FIAC - Foire Internationale d'Art Contemporain, "It's not a perfect day" pour Lou Reed. Alors pour me changer les idées, j'aimerais déambuler sous la verrière du Grand Palais et basculer sur "FRANCE CULTURE" ! (entre anglais, allemand, français, livres, idées, politique, pensée, pratique et les mots d'Arnaud Florent Didier, souvenirs de 2009).






 #BOdudimanchesoir

21.10.13

Tout, vous saurez tout sur le bisou !

FACES B n°6 - "Quand la bise fut venue" ! - Automne 2013
Photo de UNE réalisée par Anthony Rojo, avec Anne Quimbre, la Papotiche




"je vous BISE très fort"





Pile ou face ?
Baiser religieux, baiser dangereux !
"Kissing nun" d'Olivier Toscani pour Benetton,
un choix immortalisé par Anthony Rojo
Envie de proximité, volonté d’échanger ou de se rapprocher qui nécessite tout de même d’y être autorisé, difficile de tenter l’expérience du baiser sans y être invité.

Loin du bisou fou qu’on dépose (presque) n’importe où, l’expérience du baiser en appelle forcément à plus d’intimité. Au-delà d’une simple politesse, expression de sentiments distingués, la bise s’assimile plutôt aux messages personnels subtilement envoyés : mon baiser régulier se teinte de familiarité, mon baiser appuyé empêche parfois l’amour de se faner, mon baiser d’intuition laisse paraître souvent de vives émotions…

Mais faut-il finalement vouloir tout décoder ? Sans recettes et sans présupposés, le baiser ne peut-il librement se donner, sans se faire annoncer ? Prenez garde finalement, méfions nous d’un tel acte et de sa réaction !

Ainsi, si la bise reste une affaire choix, offre personnelle qui ne se monnaye pas, inutile plus que ça de s’avancer vers moi… si celle-ci doit venir, sûr qu’elle arrivera !


Pour l’heure je m’autorise, ici parce que c’est vous,
non pas la fameuse bise, mais juste un « FACES Bisou ».

Bons baisers du comité de rédaction FACES B


Pour partager l'esprit FACES B, retrouver-nous sur FACE(S) BOOK.

7.10.13

DU SILENCE - hommage à Patrice Chéreau


Ce weekend j'ai pris le train pour Limoges... 


... Et ce soir, j'apprends que Patrice Chéreau ne prendra plus le sien.



Metteur en scène de théâtre et d'opéra, réalisateur et scénariste de cinéma, acteur français... Patrice Chéreau aimait souvent confondre son travail et sa vie. Une vie aux multiples facettes marquée par des recherches plastiques, des réflexions politiques et l'exploration des obsessions humaines...

Ce soir la nuit tombe, il nous reste son oeuvre, ses films, ses mots, LE SILENCE.


Du silence,
quand Thierry Thieû Niang écrit à Patrice Chéreau

"I Am the Wind / Je suis le vent" de Jon Fosse
mise en scène Patrice Chéreau - création 2011

Chorégraphe et compagnon de route de Patrice Chéreau sur ses dernières production de théâtre ou d’opéra, Thierry Thieû Niang l’avait mis en scène dans sa création “du printemps” présentée à Valence puis à Paris. Patrice Chéreau y lisait des extraits du journal de Nijinsky et partageait le plateau avec une troupe de seniors amateurs. Dans "les Inrocks" Thierry Thieu Niang se souvient.




"J’écris pour faire résonner le silence, la douceur du souffle de l’air dans les arbres ; dans cet arbre où il rêvait de voir grimper les actrices et les acteurs de Comme il vous plaira... Un arbre qui bougerait lentement au milieu des spectateurs…
Nous étions à côté d’Assise en Italie où il lisait Coma de Pierre Guyotat et il avait ramassé sur un chemin une feuille couleur d’or qu’il avait glissée dans un de ses livres.
C’est pour Richard, pour le décor ! ”
Le soir il a eu la surprise de voir Marianne et Jean Louis Trintignant venus en voiture d’Uzès pour le voir, l’écouter. Je les ai regardés longtemps, l’un l’autre les deux ensemble, vifs, clairs et heureux de se voir. Ils se disaient en riant qu’il fallait travailler, travailler jusqu’au bout.
Lire, écrire, dire des textes, des poèmes. Raconter des histoires.
C’est vrai qu’avec lui, par lui, en travaillant avec lui, je n’ai plus eu peur de travailler.
Et je rajoute : Le travail du vivre.
Pendant ces années au travail ensemble, j’ai partagé surtout ce que je vivais moi ; toutes les danses avec les enfants autistes, les personnes âgées, les prisonniers, tous ces inconnus empêchés et si vivants de mouvements.
Et il a regardé, curieux de tout ; il a retenu des souffles, des élans, des cercles, des présences au présent de ces gens pour continuer à les faire résonner dans son travail…
Je le connais à cet endroit là ; la présence à l’autre ; à l’autre autre.
De la maison des morts, La douleur, au bois dormant, I’m a the wind, les lieder de Wagner, La nuit juste avant les forêts, Coma, Elektra
J’ai quitté Paris pour la tournée ” du printemps ”  des seniors ; il devait être là en alternance avec un autre comédien pour lire des extraits des carnets de Nijinsky.
Caen, Vire, St-Ouen, Sète, même Séville où il avait sa maison…
Je fais comme il disait ; continuer à travailler, travailler les mots, les gestes, les espaces entre, les silences aussi, travailler pour les spectateurs et pour la vie qui va avec…
Ces jours prochains,  je le fais pour lui… et je suis bouleversé et fier que ce soient ces femmes et ces hommes amateurs et seniors qui, sur un plateau de théâtre, pieds nus et debout, jusqu’à courir encore et encore, qui avec moi lui disent : merci, merci Patrice…
Après, en cet automne triste – après le printemps dansé – j’irai ramasser d’autres feuilles jaunes pour son arbre…et lui donnerai du silence pour se reposer…"

... quand ARTE rend hommage à Chéreau, en nous invitant à revivre sa dernière Master Class, le 17 mars 2013 au Forum des images à Paris.



NB) Encore et toujours, 
        quand Patrick Chéreau  a déjà marquer et marquera encore le Zen News :


- en janvier 2012 : on donnait déjà un joli coup de coeur à "La nuit juste avant la forêt" quand Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang mettent en scène une désespérance que nous adresse en pleine face Romain Duris !
- perdu dans le Flash-book de mai 2013 :  / DANSER LE PRINTEMPS À L'AUTOMNE / Quand Thierry Niang met en scène Patrick Chéreau dans une lecture d'extraits du journal de Nijinsky.