14.11.10

Novembre 2010
"de l'hiver à l'automne, moi je veux être pété de rire ! ! !"


Les souvenirs sont là, présents...
... pour le reste :



Bienvenue chez Peter Pan !

Au fond, pourquoi disons nous : "quoi de plus beau que le regard d'un enfant" ?... Peut-être parce qu'il parait pur, neuf et naturel ou "non dénaturé". Paradoxalement, cet enfant est encore vide d'expérience !
Bientôt, il grandira et en répondant à une théorie essai-erreur, il écrira une histoire, se construira un vécu et gagnera ainsi sa propre expérience.
Bien évidemment sa croissance, son développement physique et son épanouissement moral le rendra plus fort, plus réfléchi, avec une réelle autonomie d'acteur stratégique : il aura désormais les armes pour construire sa vie.



"Devenir grand", la Grande Sophie, 2006

Toutefois, en grandissant, en gagnant en maturité, l'enfant sera aussi moins spontané : il connaîtra alors les doutes, l'incertitude, les peurs... et bien d'autres sentiments. Des sensations étranges, fruits de cette même croissance : le remords, le regret, les obligations (celles liées à la morale, au cadre social, au rapport à la norme...).

Ainsi, si la croissance de l'être et "l'âge de l'homme", contribuent à fixer les fondamentaux d'une société normée, ne serait-il pas plus intéressant de pratiquer le lâcher prise ? Pour cela peut-être pourrions-nous puiser dans nos souvenirs et retrouver seulement l'enthousiasme de l'enfance. Il s'agit juste de s'appuyer sur cet âge d'or , celui où tout reste possible, celui où nous pouvions imaginer, celui où nous pouvions croire et celui avec qui il nous est toujours possible de croire...

Mais si le retour à l'enfance est un étrange pari, s'il traduit la complexité d'un défi quotidien, il suppose également un choix clair et définitif : faut-il rester jeune pour ne pas grandir, stagner et ne pas évoluer ?... ou au contraire,... faut-il plonger dans l'enfance pour se ressourcer et revenir pour oser créer ? Difficile de le savoir !

Au fond cette jeunesse endiablée nous permet de percevoir la vie différemment, en nous démarquant, ou à l'image de ce programme, en marquant les autres d'une étonnante singularité :

  • Coté Zoom : Si le pays imaginaire naît souvent des rêves d'enfants, la ville et son image ont aussi leur histoire et leur désir utopique. (Autour d' "Imaginaire de la ville", Conférence CUB Métropole 3.0 - mai 2010).
  • Veille Doc : la Compagnie Montalvo Hervieu revient avec "La la la Gershwin", un hommage dans un univers jubilatoire, ludique et poétique mêlant danse et projections vidéos. (20 octobre 2010, Théâtre Femina, Bordeaux).
  • Veille Com : Etat des lieux sur l'innovation 3D, question de communication ou défi de générations ?
  • Côté Coeur : avec dans les yeux les étoiles du Cirque Eloize, découvrez une "ID" vraiment géniale - une parenthèse ludique, jeune et urbaine, des lieux de danses, de rencontres, de passages, un monde de graffiti perdu entre break dance et hip-hop - . (12 & 13 novembre 2010, Olympia d'Arcachon).
  • Portrait du Mois : Sous fond de remaniement, depuis quelques jours la Ministre ne répond plus ! ! ! Mais avant de partir, Rama Yade a quand même souhaité écrire une "lettre à la jeunesse".
  • Perspectives : à travers son journal n°7, le CAUE répond à sa mission de sensibilisation en vous invitant à "apprendre à voir plus loin".



Zaz, "je veux", 2010

L'enfance ? oui, mais dans la réalité c'est plutôt :


"Bienvenue dans ma tribu
On est mieux sous mon tipi que dans le carré VIP.
Entre nous ! C'est pas tordu.
Y'a pas de Sioux !... Entendu.
Dans ma tribu, on est nature avec nos poteaux...
Avec nos poteaux sans torture. "

Za7ie